Le nouveau rendez-vous annuel de l’horlogerie, Watches & Wonders, vient de se dérouler entièrement en version digitale. Y participaient trente-huit marques, beaucoup venant des feu SIHH et Baselworld : Cartier, Chanel, Piaget, Chopard, Baume&Mercier ou encore Hermès. Comme d’habitude les montres féminines sont peu nombreuses et consistent surtout en des rééditions de modèles existants. Avec quelques surprises éblouissantes comme les deux montres entièrement couvertes d’écailles stylisées chez Cartier et Bulgari.

La nouvelle collection de montres « Mademoiselle Privé de Chanel » est constituée de 7 manchettes fermées par un bouton. Il est décoré d’une agate sculptée figurant le portrait de Gabrielle Chanel, d’une tête de lion en or, d’un motif byzantin en diamants ou encore d’une perle. Le bouton a toujours été un élément essentiel dans le vocabulaire de la créatrice, omniprésent sur les vestes de tweed, à intervalles réguliers sur le bas des manches et sur les poches plaquées. Sur ces manchettes en tweed noir fileté d’or ou en diamants, sa principale fonction est de dissimuler un mini cadran. Des beautés.

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Gad Weil pour Chanel Joaillerie

Le musée Beyer est celui de la famille éponyme, le plus grand revendeur suisse de montres. Il présente sa collection renommée d’horloges, d’automates et de montres ayant marqué l’histoire de l’horlogerie.

C’est un plaisir de signer l’édito de ce catalogue Artcurial. Il rend hommage aux montres vintage réunies pour cette vente aux enchères exceptionnelle au Yacht Club de Monaco, le 18 janvier 2017.

C’est ainsi que Victoire de Castellane nomme ces montres à secret dont le cadran est dissimulé sous des clapets couverts de pierres précieuses. Elles permettent aux horlogers de trouver un nouveau relais de croissance et aux joailliers de rendre le bijou plus ludique. Si elles répondaient à la fin du XVIII^e siècle à des règles de bienséance consistant à ne pas afficher l’heure en société, elles s’inscrivent aujourd’hui dans la famille des pièces transformables multipliant le plaisir par deux, voire plus.

Arrêtez-vous dans la boutique historique d’Hermès, à Paris et prenez le temps de rêver devant la scénographie poétique et métaphorique de l’artiste Guillaume Airiaud. Grâce à des compositions de cubes se démultipliant à l’infini, il présente les montres de la maison et les métiers du temps liés à l’émail, le cristal ou encore la gravure.

Inauguré en novembre 2001, ce musée présente la collection privée de la famille Stern (actuel propriétaire de Patek Philippe), l’une des plus belles au monde. Parmi plus de 2 000 merveilles, attardons-nous sur les montres dites « chinoises ».