Style

13 mai 2022

3 raisons de s’offrir la « 222 » de Vacheron Constantin

Si je devais m’offrir une montre présentée au salon Watches & Wonders 2022, ça serait la réédition de la « 222 » créée en 1977, pour à l’époque célébrer les 222 ans de Vacheron Constantin.

Par Sandrine Merle.

 

 

« 222 », simplicité du design seventies

Cette montre en or, réédition quasi identique du modèle de 1977 « Jumbo » (37mm), est pile dans l’air du temps. Designée par le jeune Jörg Hysek (qui vient de chez Rolex), elle est, à cette époque, l’une des premières montres sport-chic. Autrement dit, elle a une silhouette raffinée et robuste à la fois, élégante en toute circonstances. Avec ses lignes extrêmement pures, elle est pensée genderless dès l’origine. Son boîtier monobloc en forme de tonneau est, lui, intégré au bracelet. « Techniquement elle est ultra basique, composée de trois plaques assemblées par des vis traversantes », résume l’expert Vincent Daveau.

 

« 222 », une montre encore peu connue

Contrairement à la « Royal Oak » d’Audemars Piguet et à la « Nautilus » de Patek Philippe créées à la même époque, la « 222 » n’a pas été vue et revue : la manufacture a en effet stoppé sa production 7 ans plus tard. Rappelons qu’à ce moment-là, l’horlogerie suisse était en plein marasme, elle subissait, entre autres, l’arrivée du quartz. Sur le marché du vintage, on n’en trouve donc pas plus de 520 exemplaires en version acier, moins de 150 en version or et pareil en version or/acier.

 

« 222 », le parfait produit de placement

« Tout cela fait de cette montre à 62 000 euros un produit parfait de placement, elle va garder sa valeur voire en gagner », explique Vincent Daveau. Selon lui, elle est calibrée pour cette nouvelle clientèle de collectionneurs officiant dans la finance et les start-ups. Pour Pierre Gisclard, fondateur de thewatchobserver, « elle est tout simplement parfaite ». Comme les listes d’attente pour obtenir une « Nautilus » ou une « Royal Oak » sont interminables (il y a des années d’attente), la voie est libre pour la « 222 ».

 

Article relatif à ce sujet :

Watches & Wonders, les complications pour tous

Articles les plus lus

Ce qu’il faut retenir de la Jewelry Week – Paris, Juin 2024

La CAO (Création assistée par ordinateur) : un sujet encore tabou dans ce secteur associé au travail fait à la main par des artisans héritiers d’une...

Avec Tomohiro Sadakiyo chez Hum, à Tokyo

Le côté japonais de Hum, c’est le travail sur la couleur des métaux et sur les textures.

René Boivin, le mystère du bracelet "Torque"

Thomas Torroni-Levene le gardien du temple de la maison René Boivin, a voulu retracer l’histoire de ce bracelet.

Rencontre exclusive avec Shinji Nakaba, dans son atelier au Japon

En 2023, le Loewe foundation Craft prize a braqué les projecteurs sur Shinji Nakaba. Mais son travail est reconnu dans le milieu du bijou...

Les félins de Boivin

La maison René Boivin excelle dans les représentations de fleurs et les animaux. Parmi ces derniers, de magnifiques félins sont entrés dans l’histoire...

Emmanuel Tarpin, joaillier des ombres et lumières

Emmanuel Tarpin n’a pas cherché à faire écho aux magnifiques orchidées de Tiffany & CO. ou à celles de René Lalique, réalisées il y a plus d’un...