20 septembre 2021
La tomate émaillée rougissante dans le jardin, la bouteille en verre soufflé contenant une brindille, l’escargot en ballade dans la rosée du matin, l’âne en flanelle grise ou encore la palette de peinture du créateur et illustrateur Marin Montagut… Les pendentifs de Renard sont figuratifs, jamais conceptuels. « Mon travail est complètement instinctif et doit parler de lui-même », estime Véronique Renard. On y perçoit l’authenticité, la ruralité (elle passe une partie du temps en Auvergne), l’émotion liée aux petits riens du quotidien, le travail fait main. Tout est réalisé en bronze grâce à la technique de la cire perdue et toujours en petites séries. « De temps en temps je collabore avec un artisan céramiste ou encore souffleur de verre ayant la même démarche, sans souci de rentabilité. » Pas étonnant que le Japon, où il y a quelques années j’ai découvert Renard Bijoux dans une boutique du quartier de Ayoama, soit très friand de son travail.
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
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Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...