16 décembre 2021
Cartier ne s’est pas seulement inspiré des motifs issus de cultures lointaines : dans ses nouvelles créations, le joaillier intègre depuis longtemps des éléments provenant d’anciens bijoux ou objets précieux. Ce qu’on appelle les apprêts comme des fermoirs, des plaques émaillées, etc. Deux bijoux à ne pas manquer dans l’exposition, illustrent parfaitement cette démarche. D’abord ce magnifique bracelet créé vers 1925 et qui était à l’origine un ornement d’épaule : il est composé de cinq sceaux/amulettes iraniens en calcédoine, gravés d’une écriture coranique datant de la fin du XIXe-début du XXe siècle. Presque un siècle plus tard, en 2017, ce bracelet est lui aussi réalisé autour d’une très belle amulette iranienne en jade néphrite du XVIIIe-XIXe gravée d’une sourate du Coran. Grâce aux dessinateurs et aux artisans, ces éléments islamiques ont plusieurs vies.
Au-delà de l’esthétique, le designer de mode Christopher Esber croit aux vertus positives qu’auraient certains cristaux portés à même la peau.
Dans sa collection FW23, le duo créatif Botter a transformé des petites voitures colorées en bijoux.
Voici une sélection non exhaustive de pièces portant ces nouvelles valeurs de la joaillerie.
Sur le Wing Shop de Noor Fares, on peut désormais personnaliser ses boucles d’oreilles « Fly Me to the Moon ».
Le Rouvenat du XXIe siècle perpétue et modernise les valeurs positives initiées par Léon Rouvenat.
Le World Gold Council (grande instance officielle de l’or) estime que l’on a exploité, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, 205 000 tonnes...